Des infiltrations profondes en périphérie des lésions peuvent suffire si le cancer est de petites dimensions. Ces infiltrations doivent être réalisées après anesthésie locale avec perfusion intraveineuse combinée en utilisant 400-500 cc tous les deux jours pendant un mois.
Si la masse est grosse, il est aussi nécessaire d’appliquer un cathéter à l’artère mammaire interne au travers de laquelle la solution de bicarbonate de sodium à 5% peut être perfusée directement sur la néoplasie sur un cycle de 6 ou 7 jours.
En dehors d’une légère douleur, il n’y a pas d’effets secondaires significatifs.
Comme on peut le noter, nous parlons de méthodologies bénignes et rapidement efficaces qui sont capables de prévenir les interventions chirurgicales. Ces méthodes devraient être tentées dans tous les cas, même quand il y a un doute à propos du résultat final, car elles donnent des réponses positives en un temps bref sans compromettre la possibilité d’autres approches thérapeutiques.
Le problème devient plus complexe quand d’autres organes ont été métastasés, ce qui demande des thérapies additionnelles des tissus colonisés et complique tout résultat possible futur. Dans tous les cas – même en présence d’une maladie néoplasique diffuse – la thérapie au bicarbonate de sodium atténue toujours les symptômes douloureux paranéoplasiques, et elle accroît ainsi à la fois la durée de vie et la qualité de vie de la patiente.
Si la patiente est incertaine à propos de ce qu’elle doit faire ou si elle a une préférence pour une intervention chirurgicale partielle ou totale, un traitement d’appoint avec le bicarbonate de sodium administré par les veines ou par la bouche est toujours approprié, car il est capable d’empêcher et de contrer la métastatisation des autres organes (cerveau, foie, os), qui est très fréquente avec ce type de néoplasie.