Quand on les compare avec la totalité de l’univers des champignons, les mycètes qui sont pathogènes pour les humains ne sont pas très nombreux. Ils causent habituellement des maladies appelées mycoses, qui se divisent en superficielles (quand l’infection se limite à la peau, aux poils du corps, au cheveux et aux ongles) et profondes (quand l’infection attaque des organes internes comme les poumons, les intestins, l’encéphale, les os et d’autres).

Les champignons pathogènes sont généralement classifiés de la manière suivante:

  1. Dermatophytes, causant des affections qui sont typiques de l’épiderme (teigne).
  2. Sporotrichum schenckii, qui se localise presque exclusivement à l’épiderme.
  3. Cryptococcus neoformans, responsable d’un infection diffuse du poumon (les organismes sont inhalés avec la poussière) aussi bien que deméningites chroniques.
  4. Histoplasma capsulatum, qui, chez les humains, produit une forme nodulaire cutanée, une forme muqueuse, une forme pulmonaire et une forme systémique.
  5. Les actinomycètes, avec une action pathogène sur la peau, les poumons et l’intestin.
  6. Chrysosporium parvum (agent causal de l’adiaphyromycose), une maladie cosmopolite où le tractus respiratoire constitue la localisation primaire et la seule de l’infection.
  7. Aspergillus fumigatus, cause de l’aspergillose, dont la localisation la plus fréquente est dans les poumons, et qui est suivie d’une localisation secondaire dans le cerveau et les reins.
  8. Paracoccidioides brasiliensis, qui cause la paracoccidioidomycose, une infection pulmonaire primaire qui peut devenir diffuse chez les patients immuno-déprimés.
  9. Ces dernières années, la phaeohyphomycose, la hyalohyphomycose et la pennicilliose (P. marneffei), la zygomycose et d’autres rares infections mycosiques ont acquis de plus en plus d’importance car elles sont responsables de scénarios pathologiques qui sont parfois très sérieux en raison des situations délicates où se trouvent les patients immunocompromis.
  10. Candida, à la fois en tant qu’albicans et sous une autre forme matérielle affecte la peau, les ongles, les membranes muqueuses internes (la cavité buccale, la vulve (vaginite), l’urètre (urétrite), le pénis (balanite) et l’anus (infections périanales), les bronches et les poumons. Le Candida est aussi responsable de formes généralisées de septicémies d’une gravité remarquable.

La plus grande maladie de l’humanité se cache donc dans ce groupe de champignons. D’autres analyses rendront plus facile d’en identifier la cause. Les dermatophytes et le sporotrichium sont responsables d’une morbidité trop spécifique.

Nous savons par l’expérience que les actinomycètes, les cryptococcus, les hystoplasmes, les chrysosporium, les paracoccidioides et les autres agents causaux de la phaeohyphomycose, de la hyalohyphomycose, de la pennicilliose, de la zygomycose font très rarement partie d’un contexte pathologique. Donc seule une des six sortes décrites ci-dessus reste le seul agent responsable des tumeurs : c’est Candida.



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