Tous les cancers de la peau sont toujours causés par le champignon Candida qui s’est adapté à la métabolisation des constituants protéinés de l’épiderme et il ne peut être, de ce fait, que rarement traité par des solutions de bicarbonate de de sodium.
Le traitement à choisir pour les épithéliomes, les basaliomes et les mélanomes est une solution d’iode à 7%, car elle est capable de précipiter les protéines du corps du champignon et les détruire complètement dans un temps bref.
Si les lésions sont assez petites, elles doivent être badigeonnées avec la solution 10-20-30 fois deux fois par jour pendant 5 jours et ensuite une seule fois pendant dix autres jours de sorte qu’elles deviennent très noires. Quand les escarres se forment et qu’elles sont plus hautes que le plan de l’épiderme, il est nécessaire de continuer à badigeonner dessus et dessous, même si au début cela cause une douleur aiguë. Cette même opération doit être répétée lorsque la seconde escarre se forme. La lésion peut alors être considérée comme détruite, parce que, après le troisième cycle, il est possible d’atteindre le centre de la néoplasie, là où les colonies essaient de résister jusqu’au bout. En présence d’une tumeur de grande dimension, il est nécessaire de réaliser un cycle d’infiltrations subcutanées avec une solution de bicarbonate de sodium à 5% sous la lésion dans le but de libérer le tissu de l’invasion possible des plans plus profonds et de la lame basale avant de réaliser le traitement avec la solution d’iode. Si cela n’est pas fait, nous risquons que le champignon, dès qu’il est détruit au niveau superficiel, se défende en passant à des niveaux où une action conclusive de la solution d’iode est impossible. Dans les cas où la tumeur a envahi une zone de transition cutanéo-muqueuse comme l’anus, les paupières, le vagin ou la bouche, il est nécessaire de réaliser un traitement préliminaire de l’aire muqueuse par du bicarbonate et ensuite, après l’élimination des colonies existant là, il faut procéder à un traitement de la peau par une solution d’iode. Il convient de souligner que le même type de thérapie doit aussi être appliqué au psoriasis et aux affections fongiques connues.
En fait, la différence entre les mycoses cutanées, le psoriasis et les tumeurs ne consiste qu’en une variation de l’agressivité et ainsi dans la profondeur de l’enracinement, car l’agent causal est toujours le même : un champignon. Parfois d’autres sels corrosifs peuvent être utilisés en thérapie en fonction de la localisation sur le corps. Ce qui est certain, c’est que les pommades et les lotions dermiques sont rarement efficaces.